PROTEGER VOTRE CHIEN CONTRE LES MALADIES AUTO-IMMUNES

 

Traduction de l’article paru dans Dogs Naturally Magazine de septembre 2013 "Protecting Your 'Dog From Autoimmune Disease"

 

par Lori Rose, vétérinaire homéopathe

 

Traduction par Justine Owen

avec la permission ecrite de Dogs Naturally Magazine

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

 

Une pathologie auto-immune se déclare quand un ou plusieurs composants du système immunitaire de l’individu concerné devient hyperactif, et n’est plus capable de distinguer un élément étranger d’un élément de son propre corps. Par exemple, il ne sait pas distinguer une protéine comme provenant de ses propres tissus ou d’une source extérieure. Et c’est là que les ennuis commencent… Le système immunitaire produit alors des anticorps qui attaquent et détruisent les cellules de son propre corps et organes, au lieu de produire des anticorps destinés à lutter contre les attaques extérieures telles que les bactéries ou les virus. Il ne fait plus la distinction entre des cellules normales et des cellules étrangères au corps. De ce fait, le corps fabrique une «arme» pour se détruire lui-même.

 

Une maladie auto-immune peut concerner un seul organe, une seule région du corps ou l’animal tout entier. Voici quelques exemples courants de maladies auto-immunes résultants d’un système immunitaire hyper actif :

  • Maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI)
  • Maladie d’Addison
  • Anémie hémolytique auto-immune
  • Lupus systémique
  • Hypothyroïdisme
  • Pamphigus Vulgaris (maladie cutanée auto-immune)

 

 

Comment détecter une maladie auto-immune ?

 

Ces pathologies peuvent se manifester par de nombreux symptômes, selon l’endroit du corps concerné. Leur diagnostic est souvent difficile car les symptômes tendent à être confondus avec ceux d’autres maladies. Quelques exemples de symptômes :

  • Diarrhée (présence ou non de sang)
  • Faiblesse et intolérance à l’activité physique
  • Apathie et dépression
  • Lésions cutanées et ulcérations (avec démangeaison ou non)
  • Lésions nasales, orales et anales
  • Boiterie et raideur des articulations
  • Crises
  • Perte d’appétit, perte ou gain de poids
  • Odeur corporelle prononcée

 

 

La maladie inflammatoire chronique de l’intestin

 

L’une des maladies auto-immunes les plus courantes en médecine vétérinaire à ce jour est la MICI. Il s’agit d’une pathologie au sein de laquelle le système immunitaire du chien attaque littéralement ses propres organes digestifs. Certaines cellules inflammatoires (lymphocytes et plasmocytes) infiltrent et endommagent l’estomac, l’intestin et/ou le colon. La MICI est une maladie grave qui provoque un épaississement de la paroi intestinale, empêchant ainsi toute absorption d’eau ou d’aliments. Quand la maladie implique l’estomac ou l’intestin grêle, il en résulte souvent des vomissements chroniques. Quand elle implique le colon, ce sont alors des diarrhées avec perte de poids qui sont souvent recensées. La présence de mucus ou de sang dans les selles indique une ulcération du colon ou du gros intestin. Dans certains cas, c’est tout le tractus digestif qui est atteint, de l’estomac au colon.

 

C’est une pathologie douloureuse et fatigante pour l’animal, par la perte de poids, la faiblesse et l’anémie qu’elle entraine.

 

 

 Les causes des maladies auto-immunes

 

Beaucoup de vétérinaires homéopathes (dont l’auteur de l’article) mettent en avant ces principales causes :

  • La survaccination
  • L’utilisation abusive d’antibiotiques
  • L’utilisation abusive de cortico-stéroïdes
  • Pollution
  • Les conservateurs chimiques que l’on trouve dans les croquettes (par exemple l’ethoxyquine)
  • Les pesticides
  • Les traitements antiparasitaires chimiques

Les propriétaires doivent prendre conscience que l’utilisation abusive de tous ces composants chimiques peut être néfaste et très dangereuse pour leur animal. Ils doivent comprendre qu’ils ne protègent pas leur animal à travers la vaccination annuelle, mais plutôt qu’ils sont en train de détruire leur santé et leur système immunitaire.

 

 

Le paradoxe des vaccins

 

Les homéopathes et autres vétérinaires holistiques soutiennent depuis longtemps que la vaccination cause plus de dommages qu’elle ne protège. Elle représente un véritable assaut pour le système immunitaire, induisant alors des pathologies chroniques pouvant aller de désordres diminuant la qualité de vie de l’animal (par exemple des allergies cutanées), à des pathologies auto-immunes engageant la vie de l’animal (MICI).

 

Les vaccins contiennent des bactéries mutées, des virus, des conservateurs chimiques etc… En les injectant, ces toxines passent directement dans le sang et la lymphe et forcent tous les mécanismes de défense, où les virus seraient normalement détectés par le corps : peau, mucus et salive. Comment pourrions-nous attendre une réponse immunitaire normale face à une telle attaque ? Les recherches ont montré que les vaccins sont souvent immunosuppresseurs, de quelques jours à plusieurs semaines après leur administration. La médecine traditionnelle n’a souvent aucune idée de l’impact de la vaccination, et nos animaux y sont exposés sur de très courtes périodes, comparé aux vaccins administrés aux hommes.

 

Depuis des décennies, les praticiens homéopathes ont appelé ces maladies induites par les vaccins des « vaccinoses ». Avec mon expérience (celle de l’auteur), et celle d’autres confrères, je peux dire sans réserve que beaucoup de maladies chroniques se développent après une vaccination. De ce fait, ce n’est pas surprenant que les maladies auto-immunes se développent de façon alarmante chez nos compagnons.

 

 

Comment l’homéopathie peut-elle aider ?

 

La médecine traditionnelle ne reconnait pas ces « vaccinoses », en raison de l’aspect lucratif de la vaccination pour certains vétérinaires et laboratoires pharmaceutiques. De ce fait, quand les vaccinoses apparaissent, la médecine traditionnelle échoue également à mettre le doigt sur la cause sous-jacente du problème. Les traitements consistent à effacer les symptômes avec des antibiotiques, de la cortisone, et autres médicaments du genre. Alors que les symptômes semblent s’améliorer, la maladie elle, continue de progresser de plus en plus profondément. A l’inverse, l’homéopathie offre une alternative viable, et peut réellement traiter l’animal et améliorer sa santé.

 

L’homéopathie est reconnue pour traiter les symptômes individuellement avec succès, en aidant le corps à se débarrasser des toxines accumulées au fil des vaccins, et en ré instaurant un équilibre au sein du corps. Lorsque l’on est amené à faire face à des pathologies auto-immunes sérieuses, il est recommandé de consulter un vétérinaire homéopathie, plutôt que de tenter de traiter le problème par vous-même. Les nosodes peuvent même être prescrits comme une alternative naturelle et sûre aux vaccins.

 

 

Homéopathie et guérison

 

Lorsque l’on utilise n’importe quel type de médecine, il convient de différencier palliation, suppression et guérison. Les symptômes que vous constatez au cours d’une maladie ne sont pas la maladie elle-même, mais la réponse du corps face à cette dernière. Il est primordial de comprendre que forcer le corps à faire disparaitre des symptômes avec des médicaments n’a rien à voir avec guérir la maladie.

 

Si la maladie est réellement guérie, les symptômes disparaitront de façon permanente sans traitement supplémentaire. Une fois guéri, le chien retrouvera sa vitalité et sa santé initiale. C’est un processus long, et souvent le corps doit évacuer par l’intermédiaire d’autres symptômes pour retrouver son bon état de santé de base.

 

Si une maladie est « palliée », les symptômes disparaitront, souvent très vite, mais si le traitement est arrêté, ils reviendront certainement. Au fil du temps, vous devrez utiliser de plus en plus de médicaments pour stopper les symptômes, et dans la plupart des cas, d’autres problèmes apparaitront car le déséquilibre sous-jacent qui a produit les premiers symptômes est toujours présent.

 

La suppression a lieu quand un symptôme disparait, peut-être de façon permanente, mais que plus profondément un problème plus sérieux apparait. Par exemple, un chien traité pour une inflammation cutanée chronique avec de la cortisone et des shampoings spécifiques. L’état de la peau s’améliore, mais il va par la suite développer des symptômes de MICI, ou bien des problèmes hépatiques. La médecine traditionnelle ne verrait surement pas le lien et traiterait ces nouveaux problèmes de façon indépendante, mais un praticien homéopathe verrait la même pathologie conduite progressivement et de plus en plus sérieusement à travers le corps par un traitement qui n’a pas guéri le problème.

 

Heureusement, je vois plus en plus de clients qui choisissent de ne pas vacciner leur chien, et qui se tournent vers l’alternative sûre des nosodes. Je pense que nous sommes au bord de la révolution et que les gens commencent à comprendre les effets dramatiques des traitements chimiques. Les propriétaires d’animaux sont maintenant à la recherche d’alternatives dans tous les domaines de santé, et remettent en question les pratiques médicales classiques. Je pense que c’est le premier pas pour faire la différence, et commencer à voir décliner les cas de maladies auto-immunes chez nos chiens.