5 CHOSES QUE DIT VOTRE VETERINAIRE ET QUI NE SONT PAS VRAIES

 

 

Traduction de l’article de Dogs Naturally Magazine 5 Things your vet says that aren't true :

http://www.dogsnaturallymagazine.com/five-things-your-vet-says-that-arent-true/

 

A Dogs Naturally Magazine, nous sommes à la fois attristés et amusés lorsque nous naviguons sur les sites Web des cliniques vétérinaires. Nous avons donc décidé de publier une liste des cinq tops mauvais conseils couramment dispensés par les vétérinaires sur les vaccins. Voici quelques extraits réels de la sagesse, arrachés à divers sites Web vétérinaires.

 

 

 1- IMMUNISATION ET VACCINATION, SONT LA MEME CHOSE

 « Mieux vaut prévenir que guérir. La vaccination est la façon dont nous rendons nos animaux résistants (immunisés) aux infections. Un vaccin est constitué d'un virus, ou d’une bactérie, modifié ou tué. Il est préparé de telle manière que les défenses de l'organisme l'identifient comme une menace et y réagissent comme s’il s’agissait d'une véritable infection. Le corps produit des anticorps qui sont des protéines qui reconnaissent et se fixent à des produits chimiques sur la surface de l'organisme, le détruisant. Ces anticorps sont alors disponibles pour tuer tout organisme infectieux auquel un animal pourrait être exposé au cours de sa vie. Ils s’estompent progressivement et le corps a besoin de rappels occasionnels (rappels de vaccinations) pour maintenir un niveau d'anticorps suffisamment élevé pour prévenir les infections réelles. Les réactions aux vaccins sont très rares. Un rappel est recommandé chaque année. »

 

Le corps ne réagit pas à un vaccin de la même façon qu'il le ferait à la véritable maladie. Lorsqu'il est exposé à un virus réel, le corps forme une immunité en classant cette information loin dans les cellules mémoires. Les cellules mémoires, appelées immunité cellulaire, sont responsables de lancer une attaque rapide la prochaine fois qu'elles sont confrontées à la même maladie et le corps, armé avec la connaissance que les cellules mémoires ont mise à l'abri, neutralisent rapidement la maladie en déclenchant des anticorps circulants. C’est pourquoi les humains n’attrapent la varicelle qu’une seule fois et les chiens ne peuvent attraper le parvovirus qu’une seule fois. Après le premier épisode, ils sont protégés pour la vie.

 

Les vaccins essayent d'imiter cela, mais ils ne font pas un travail complet. Les vaccins stimulent les anticorps circulants, appelés immunité humorale, et ils contournent les cellules mémoires. Cela crée une immunité artificielle appelée médiation humorale et en fait, cela retourne le système immunitaire sens dessus-dessous. Pour en savoir plus sur cet effet, lisez notre article sur Les Vaccins Et Le Système Immunitaire.

 

 Mais le vrai problème avec cette déclaration est leur désir d’un taux d'anticorps élevé. Les taux d'anticorps élevés signifient des niveaux élevés d'anticorps circulants - ou médiation humérale. Plus le taux est élevé, plus le corps est chroniquement enflammé. La plupart des maladies auto-immunes que nous voyons souvent chez les chiens aujourd'hui : allergies, cancer, arthrose, diabète, maladies de l'intestin et bien d’autres, sont les conséquences de cette médiation humérale et de l'inflammation chronique résultante. Les réactions aux vaccins peuvent être rares, mais le risque et la gravité des maladies chroniques que les vaccins causent augmente avec chaque vaccin administré.

 

 

2. VACCINER LES CHIOTS A L’AGE DE 6 SEMAINES

 

 A la clinique vétérinaire ________ nous vous envoyons un rappel annuel pour être surs que votre animal de compagnie est à jour et protégé. »« Le protocole de vaccination de votre chiot doit commencer à l’âge de 6 semaines. Une première vaccination est donnée, puis un rappel 2 à 4 semaines plus tard. Ce protocole doit être complété pour que votre chiot soit entièrement protégé. Malheureusement, la protection prévue par la vaccination n’est pas à vie, un rappel annuel est donc recommandé.

 

Vacciner un chiot à 6 semaines? Selon le chercheur vétérinaire sur les vaccins, le Dr Jean Dodds, seulement 30% des chiots seront protégés par un vaccin donné à 6 semaines d'âge : et pourtant 100% d'entre eux seront exposés à la maladie lorsqu'ils sont pris en charge à la clinique vétérinaire lors de leur visite pour ce vaccin. De plus, les vaccins créent une immunosuppression pendant 10 à 14 jours. Ainsi, le choix de vacciner un chiot à 6 semaines signifie l'exposer à la maladie dans l’endroit le plus à risques qui existe : la clinique vétérinaire - tout en créant la suppression immunitaire en même temps. Votre chiot est beaucoup plus susceptible d’y contracter la maladie pour laquelle il est venu s’y faire vacciner, contre seulement 30% de chances que le vaccin fonctionne. C’est un pari très risqué sur la vie d'un chiot.

 

La raison pour laquelle le vaccin a peu de probabilités de marcher à ce jeune âge, c’est parce que le chiot est protégé contre la maladie par des anticorps maternels - l'immunité transmise par sa mère. Cette protection diminue au fil du temps, mais est encore assez forte à six semaines. C’est pourquoi dans la plupart des cas, le vaccin ne fonctionne pas à cet âge : les anticorps maternels sont suffisamment forts pour bloquer le vaccin.

 

Voici le problème numéro deux de la vaccination à cet âge: les anticorps maternels seront moins efficaces après que le vaccin est administré, parce que les vaccins provoquent une immunosuppression.

 

Nous nous opposons également à cette déclaration: «Ce protocole doit être terminé pour que votre chiot soit entièrement protégé." Il y a deux problèmes avec cette déclaration en fait. Un, vous ne pouvez pas être partiellement protégé : l'immunité est comme une vierge, ou vous l’êtes ou vous ne l'êtes pas. Soit le système immunitaire a entreposé cette information ou il ne l'a pas : il n'y a pas de zone grise, soit vous êtes immunisé, soit vous ne l'êtes pas. Quant à l'autre problème, un protocole de vaccination n’est pas nécessaire : il suffit d'un vaccin pour protéger un chiot pour la vie – UN, ET C’EST FAIT. Pour plus d'informations à ce sujet, vous pouvez lire Oter le danger des vaccins chez les chiots.

 

 

3. IMMUNITE A VIE

 

« La vaccination initiale ne couvre pas votre animal pour le reste de sa vie, les rappels annuels sont nécessaires pour garantir une protection continue. »

 

Wow, mauvaise grammaire a part, il y a un très gros problème avec cette déclaration - un problème monumental de proportions bibliques! Non seulement les vaccins de base durent pour la vie de l'animal, mais les vétérinaires sont au courant depuis environ une quarantaine d’années! Nous n’allons même pas entrer dans le pourquoi la vaccination annuelle est un très mauvais choix - parce vacciner tous les trois ans ou tous les cinq ans est aussi un mauvais choix, basé sur une science malsaine. Assez dit ! Vous pensez que nous inventons? Vous devriez lire L'immunité a vie : Pourquoi Les Vétérinaires Trainent.

 

 

4. LA REVACCINATION EST APPUYEE PAR LA RECHERCHE

 

« À l'hôpital vétérinaire ______, nous sommes conscients de certaines controverses qui entourent actuellement les protocoles de vaccination. Cependant, tant que les dirigeants et les experts de l'industrie, tels que les fabricants de vaccins et l'American Veterinary Medical Association (AVMA), parviennent à des conclusions péremptoires, nous pensons qu'il est dans l’intérêt de votre animal de compagnie, et du grand public, de continuer à adhérer à nos protocoles de vaccination établis. Nous recommandons que votre animal de compagnie reçoive des rappels annuels».

 

Controverse? Leaders de l'industrie et experts? Voici le nœud du problème: ces anciens combattants attendent que les fabricants de vaccins, l’AAHA et l'AVMA décident de la fréquence des vaccins. Ne pensez-vous pas que toutes ces entités ont un intérêt financier dans la fréquence à laquelle vous devez vaccinez votre chien? Sont-ils capables de faire une recommandation impartiale? Apparemment, non.

 

Le rapport de l'American Animal Hospital Association Canine Vaccin Taskforce dans JAAHA (39 Mars / Avril 2003) inclut les informations suivantes pour les vétérinaires:

 

« Malentendus, désinformation et la nature conservatrice de notre profession ont largement ralenti l'adoption de protocoles prônant la réduction de la fréquence de vaccination La mémoire immunologique fournit des durations d'immunité contre les maladies infectieuses de base, qui dépassent de loin les recommandations traditionnelles pour la vaccination annuelle.

 

Ceci est soutenu par un nombre croissant de documentation vétérinaire, ainsi qu’une vigilance épidémiologique très développée en médecine humaine qui indique l'immunité induite par la vaccination est d’extrêmement longue durée et, dans la plupart des cas, à vie».

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont les vétérinaires ont arbitrairement choisi la période de trois ans pour la revaccination, même s'ils savaient dès 2003 que les vaccins ont une durée probable pour la vie du chien, lisez L'IMMUNITE A VIE ET LES DIRECTIVES DE REVACCINATION DE L'AAHA.

 

 

5. VOTRE VETERINAIRE EST UN EXPERT EN VACCINATION

 

« Les rappels annuels sont indolores pour votre animal de compagnie, et aident à lutter contre les maladies contagieuses toute l'année. Le personnel de la clinique vétérinaire ______ a été spécialement formé pour le bien-être de votre animal de compagnie»

 

Tout vétérinaire qui préconise la vaccination annuelle - ou même utilise le terme de rappel - n’est manifestement pas formé à l’immunisation ou le bien-être de votre animal de compagnie. En fait, la plupart des vétérinaires sont terriblement maladroits lorsqu’il s’agit de comprendre l'immunité.

 

Ils sont très bons pour donner des vaccins - mais la plupart des vétérinaires ne sont pas du tout formés en immunisation.

 

Peut-être que c’est parce que l'immunisation est enseignée par les fabricants de vaccins - il n’est pas étonnant que les vétérinaires soient encore bien armés avec des aiguilles mais manquent suffisamment de connaissances ou de motivation pour s’interroger sur les dommages que font ces aiguilles. Si vous souhaitez en savoir davantage pourquoi les vétérinaires estiment qu'ils ont appris si peu sur la vaccination, et les maladies qu'ils ont vu les vaccins causer chez leurs patients, lisez notre article révolutionnaire, Vets On Vaccines.

 

En fin de compte, ça n’est pas important si les vétérinaires continuent de passer ces mauvais conseils par ignorance ou pour un gain financier (la plupart des pratiques vétérinaires gagnent 14% de leurs revenus avec les vaccins). De toute façon, les mauvais conseils sont là, et les propriétaires de chiens - et les chiens – tomberont victimes de ces mauvais conseils tous les jours.

 

Si vous trouvez que votre vétérinaire dispense de mauvais conseils sur les vaccins, ne l'ignorez pas. Peut-être la lecture et le partage de What Every Vet (And Pet Owner) Should Know About Vaccines (ce que chaque véto  - Et propriétaire d'animal - devrait savoir sur les vaccins) vous aidera à la fois à commencer à comprendre que l'immunité implique davantage que des piqures et des rappels.